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En Afrique, la technologie a apporté des avancées considérables, mais son impact sur la santé demeure un défi croissant, notamment avec l’usage excessif des smartphones, des tablettes et d’autres appareils numériques. Bien que ces technologies facilitent l’accès à l’information et à l’éducation, elles peuvent également engendrer des problèmes de santé, particulièrement dans des contextes où les infrastructures de santé sont souvent insuffisantes pour répondre aux nouveaux besoins.
Les effets les plus notables incluent les troubles musculo-squelettiques, comme les douleurs au dos et aux poignets, liées à l’utilisation prolongée des appareils sans une posture adéquate. Les jeunes, souvent confrontés à une utilisation excessive des téléphones portables, souffrent également de fatigue oculaire due à la lumière bleue des écrans, une source de stress pour leurs yeux. De plus, l’accès constant aux réseaux sociaux et aux jeux vidéo peut entraîner des problèmes de dépendance, particulièrement chez les jeunes africains, en les éloignant des activités sociales et éducatives.
L’impact de la technologie sur le sommeil est également un sujet de préoccupation majeur. En Afrique, où de nombreux foyers vivent dans des conditions de chaleur extrême, l’utilisation d’appareils avant de dormir perturbe la production de mélatonine, rendant le sommeil moins réparateur et affectant la santé mentale et physique.
Pour limiter ces effets négatifs, plusieurs solutions adaptées aux réalités africaines peuvent être proposées. Tout d’abord, il est crucial de promouvoir une utilisation responsable des technologies. Les “digital detox”, ou pauses numériques, peuvent être introduites dans les écoles et communautés pour favoriser des moments de déconnexion. De plus, des campagnes de sensibilisation aux bonnes pratiques de posture et aux effets de la lumière bleue devraient être lancées. Enfin, encourager l’usage de la technologie pour des activités éducatives ou professionnelles plutôt que récréatives pourrait améliorer son impact sur la santé mentale.